Je marche le cœur content
Tu es si près de moi que je t’entend
Comme un écho au fond de l’eau
Je puise toute ma gaîté
Tu es si près que je te touche
Tu es si gai que je m’étouffe
Ta façon d’être est si présente
Que l’être reste un doux présent
Que dans l’empreinte de mon cœur
Ton nom s’installe en doux pétales
C’est une corolle de toute mon âme
Tous ces frissons tous ces mots doux
Que tu as semés un peu partout
Je me sens bien je te l’avoue

Dans l’eau trouble de mes désirs
Je rougis parfois est ce que tu le sens
Tu es toujours si présent
Que je ne sais te dire comment
Je t’aime tellement tu es vivant
Tu es mon âme avec tant de charme
Que je me trouble dès que tu arrives
Moi je dérive vers tant de rives
Est-ce que tu entends mon cœur vibrant
Exploser de toi à chaque instant ?
Est-ce que tu vois quand je me noie,
De tant de douceur se posant sur moi
Tes mots d’amour qui nuit et jour
En une caresse s’envole en moi

Dans l’eau claire de mes sentiments
Je puise le cœur exaltant toutes les senteurs
J’en fais des fleurs de mille couleurs
Des fils d’or qui disent encore
De la tendresse de la volupté
Si pleine de tes si doux baisers
Te contempler et me noyer
Ainsi jusqu’à la voie lactée
Et dans mes yeux ton doux regard
Etoile mon cœur de mille frissons
Tu es lumière et moi abandon

 Au creux de cette source limpide
Je suis venue à toi
Le cœur allègre et léger à la fois
J’ai fredonné la douce musique de ton corps
Lorsqu’il s’abandonne à moi
Et c’est l’âme radieuse et heureuse
Que je me suis sentie aimée et sylphide
Dans le creux de tes bras

Dans le creux de ses bras là,
La vie est une ritournelle
Qui emmure les idées noires
Et laisse s'envoler le cafard
C'est toujours avec gaîté
que l'on voit le jour se lever
Quand le murmure des pinsons
viennent égayer le doux réveil
La lune est là et puis s'en va
La rosée du matin laisse
l'esprit vert et serein
L'aube allume la vie
Tout recommence dans le silence
C'est l'esprit léger que la journée commence

 Inconnu

J'aimerai être différente
froide indifférente
Glacé comme du marbre
indifférente aux bruits aux cris
Et au silence
J'aimerai être de glace
que rien ne pénètre
Et que tout passe
Etre immobile sans pensée
sans sentiments
L'indifférence
Et je n'y arrive pas
Je voudrai tant
tout Oublier
qui je suis d'où je viens
Mes larmes et mes cris
Mes soupirs
Les trahisons
Les soupçons les ragots
je ne suis que sentiment
une feuille qui meurt
Et je suis meurtris
Un être qui pleure
Et je suis douleur
Je peux pas être en colère
Je peux pas jeter des pierres
aux paroles insultantes
Qui m'ont tant blésées
Je ne suis que sentiment
Et pourtant
Je déteste cela parfois
L'indifférence est partout
Pourquoi pas chez moi?
Je suis fatiguée de souffrir
Je suis las d'avoir mal
alors qu'il suffis d'être de glace
Réduire mon coeur à néant
Penser à moi et pas aux autres
Fermer une à une les portes de mon coeur
Me mettre en deuil de mon coeur
Etre froide comme un cadavre
Et penser à rien
Je voulais fermer tout ça
Respirer loin d'ici
Oublier
J'y arrives pas
Je me déteste pour cela
J'en ai assez de pleurer
Je me déteste d'être comme ça.
Je ne suis que souffrance
cela n'a aucun sens
Je ne demande que la Paix
La sérénité.
Alors que je ne suis qu'une plaie
Béante ouverte sur le néant
L'obscurité.
Je me fiche de tout ces commentaires
de ceux qui croyait tout savoir
des donneurs de leçons
qui cherchent pas à comprendre
Plus loin que le bout de leur nez.
Juger est toujours aisé,
tout le monde peut le faire
Mais a quoi bon remuer la boue
Pour s'y enliser?
La vérité est en nous
Pas chez le voisin.
Je ne sais pas trahir
Et je me déteste aussi pour ça.

Inconnu

J'aimerais être le soleil

L’amertume laisse en moi
Comme un goût de chagrin
Un instant fugitif
Une ombre qui passe et s’en va loin
Et cet ombre a laissé
Une trace que l’oubli
De ma nuit gardera

Et le temps passe et l’amertume resta
Toujours aussi vive
Qu’un ruisseau célébrant le printemps
Et la cicatrise cicatrisa pas
L’oubli oublie
De ne plus être la
Ma mémoire perforée
De ces mots éclata en un silence
Assourdissant
Amertume
Que fais tu de moi

Et le temps et le temps passa
Ne laissant plus de trace en moi
Et puis au détour d’un moment
Ma pensée s’envola
Et se nicha là
Amertume  amertume
Je reviens …de loin

Incounu